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séquence video.

Analyse vidéo d'une séquence de film -
Pulp Fiction

1- Les différents plans.

 

Plan d'ensemble - On prend la totalité du décor et des personnages qui s'y trouvent. Les plans d'ensemble sont souvent utilisés comme introduction ou comme conclusion d'un film, reportage... car ils permettent de situer le cadre de l'œuvre.

 

Establishing shot – Dans le cinéma classique, un plan assez large, sorte de plan d’exposition situé souvent au début d’une scène pour que le spectateur perçoive la totalité de l’espace et ainsi ait connaissance de l’ensemble de la situation.

Plan moyen ou plan pied - Il cadre un ou plusieurs personnages en pied. Il concentre l'attention du spectateur sur le ou les personnages, éventuellement dans un espace qui les situe.

 

Plan américain - Il cadre les personnages à mi-cuisses. Il rapproche encore davantage le spectateur des personnages. Le plan américain a été ainsi dénommé car c'est le plan typique des films américains des années 1930 et 1940. Ce type de plan permet également de montrer plusieurs personnages lors d'un dialogue sans nécessiter de modifier la position de la caméra.

 

Plan rapproché ou plan poitrine - Ce plan cadre les personnages à la ceinture ou à la poitrine et montre principalement ce qu'ils disent et font sans pour autant attirer exagérément l'attention sur un détail précis de leur jeu. Il place les acteurs à la distance qui sépare les interlocuteurs d'une conversation, il accentue l'intimité, permet de lire les réactions psychologiques, le jeu du visage et des épaules. C'est, par excellence, le plan du journaliste derrière son bureau.

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Gros plan (close up / insert) - On ne voit qu'une partie d'un personnage (on parle de « close up ») ou d’un objet (on parle d’ « insert » ou de « plan de détail ») sur laquelle on veut attirer l'attention. Il permet de lire directement la vie intérieure d'un personnage, ses émotions, ses réactions les plus intimes. C'est le plan de l'analyse psychologique. Il permet également de mettre un détail du décor comme une carte de visite oubliée sur le lieu d'un meurtre ou une lame de couteau qui brille pendant le dialogue de deux personnages.

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Les mouvements de caméra

Les panoramiques

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La caméra pivote sur elle-même, tout en restant à la même place. Selon un axe vertical, elle balaie le champ de droite à gauche ou de gauche à droite et sert, par exemple, à faire un “mouvement d'accompagnement” sur un personnage qui se déplace. Selon un axe horizontal, elle passe d'une “plongée” (objectif orienté vers le bas) à une “contre-plongée” (objectif orienté vers le haut).

 

Les travellings

La caméra se déplace dans l’espace en avant, en arrière, latéralement, à gauche ou à droite, verticalement, vers le haut ou vers le bas. On utilise alors un “chariot” muni de roues Boggies placée sur rails ou la technique de la caméra portée.

 

 

 

L'effet du “zoom”

Par une variation de la longueur focale de l'objectif spécial (appelé “zoom”), sans déplacer la caméra, on peut obtenir un effet de travelling avant ou arrière : on aura l'impression de s'approcher ou de s'éloigner du sujet. Mais cet effet est obtenu au prix d'une transformation des caractéristiques de l'image (angle de prise de vues, profondeur de champ, perspective, vitesse apparente des sujets en déplacement, etc.).

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