a vous de chercher les images sur les 4 oeuvre ci dessous.
1/Gilbert and George Singing sculpture et Living sculpture
Gilbert and George sont deux artistes contemporains qui travaillent en duo.
Gilbert Proesch (San Martin de Tor, l'Italie, le 17 septembre 1943) et George Passmore (Plymouth, Royaume-Uni, 8 janvier 1942) sont devenus célèbres pour leur caractère distinctif, leur apparence et leurs manières très formelles.
Singing et living sculptures
Alors qu'ils étaient encore étudiants, Gilbert and George ont créé la singing sculpture, qui fut créée à la Nigel Greenwood Gallery en 1970. Pour ce spectacle, ils ont couvert leur tête et leurs mains de poudre métallique multicolore. Debout sur une table, ils ont chanté une chanson de Flanagan and Allen intitulée «Underneath the Arches». Les costumes qu'ils portaient pour cette performance sont devenus une sorte d'uniforme pour eux. Ils apparaissent rarement en public sans les porter. Il est également inhabituel de voir l'un des deux sans l'autre. Les deux se considèrent comme des «sculptures vivantes». Ils refusent de dissocier leur art de leur vie quotidienne, insistant sur le fait que tout ce qu'ils font est art.
2/
Walter de Maria: Lightning Field
The Lightning Field (littéralement « Le Champ d'éclairs ») est située dans le nord du comté de Catron, au Nouveau-Mexique, à 2 200 m d'altitude, au milieu d'un plateau désert1. L'œuvre consiste en 400 poteaux enacier inoxydable de 2 pouces de diamètre (5 cm), plantés selon une grille rectangulaire de 1 mille de long (1,609 km) sur 1 km de large2, chaque poteau étant distant du précédent de 220 pieds (67 m). Comme le terrain ondule légèrement, la hauteur des poteaux est variable : le plus court mesure 15 pieds (4,57 m), le plus long 26 pieds 9 pouces (8,15 m)1 ; l'ensemble des sommets des poteaux forment ainsi un même plan2. Chaque poteau se termine par une pointe et est fixé dans un socle en béton de 90 cm de hauteur et 30 cm de diamètre, enterré à 30 cm sous la surface. Les poteaux sont conçus pour résister à des vents atteignant180 km/h1.
Ouverte six mois par an, l'installation ne peut être visitée qu'en réservant à l'avance pour passer une nuit sur le site. Le trajet consiste en un long chemin depuis un lieu de rencontre prédéfini jusqu'à une cabane en rondins située sur le site. L'œuvre est destinée à être vue seul ou en compagnie d'un petit groupe et la cabane ne peut accueillir que six personnes au maximum. Elle possède deux toilettes, une cuisine et une salle commune. Le camping est interdit1.
Bien que le titre et la forme de l'œuvre suggèrent qu'elle est une cible fréquente de la foudre, celle-ci est en réalité assez rare3. On peut considérer cette œuvre dans le domaine de la sculpture, même si les pylônes sont fabriqués industriellement.
3/
Jesús Rafael Soto / Penetrable BBL bleu
Dans les pénétrables de SOTO, la perception du spectateur n’est pas seulement visuelle. L’oeuvre s’appréhende avec tout le corps. Elle peut même se parcourir les yeux fermés. Elle déclenche fréquemment des attitudes ludiques: courses, danses, etc. Ou au contraire des comportements de retrait plus méditatifs. Un pénétrable de grande taille ajoute une note de complicité et de singularité aux rencontres inter-personnelles qui s’y produisent. le sentiment de baigner dans une situationn, une substance commune, une spatialité insolite et sans limites précises contribuent à désarmer les réflexes d’autodéfenses.Si la sculpture traditionnelle était chose à contourner, à envelopper du regard, elle devient environnement, espace développé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, zone pénétrable physiquement, parcourable simultanément à plusieurs dans de multiples directions. L’œuvre n’est pas nécessairement posée au sol, elle peut être suspendue au-dessus du sol, comme libérée de la question de la pesanteur.
4/ Etant donnés : 1°) la chute d'eau, 2°) le gaz d'éclairage
Marcel Duchamp , 1966
Montage de divers matériaux : vielle porte en bois, briques, velours, bois, cuir tiré sur une trame en métal, branchage, aluminium, fer, verre, plexiglas, linoléum, coton, lampes à gaz, moteur, etc.
242,5x 177,8, 124,5
Musé de Philadelphie, donation Fondation Cassandra
Pendant vingt ans, Duchamp élabora secrètement Etant donnés..., alors que tout le monde, y compris ses proches, pensaient qu'il avait cessé de créer.
Il signa cet environnement complexe en 1966, spécifiant à sa femme et à Bill Copley qu'il ne devait être montré qu'à après sa mort. Le jour venu, Etant donné… fut donc démonté, transporté et remonté en trois mois à partir d'un manuel intitulé Approximation démontable, exécuté entre 1946 et 1966 à New-York ("par approximation, j'entends une marge ad libitum dans le démontage et le remontage", et présenté au public.
Au musée de Philadelphie, dans une salle exclusivement réservée à cette œuvre, on ne voit d'abord qu'une grande porte en bois (venue de Caduqués) percée de deux petits trous à hauteur de regard. La scène que l'on découvre en y portant les yeux se compose d'un mur intérieur en briques, dans lequel une brèche fait apparaître une femme nue couchée sur le dos à même le sol couvert de branchages, les jambes écartées, tenant dans la main gauche tendue un bec Auer - dont la lumière est en l'occurrence électrique. Le corps de la femme est en plâtre recouvert de peau de porc, ce qui donne une apparence charnelle très vivante. Au fond de l'installation on distingue un paysage en trompe l'œil qui est une photographiée coloriée à la main. Au devant de cette vue coule une chute d'eau, réalisée en illusion optique à l'aide d'un tambour rotatif percé de trous, et d'un projecteur.
Cette conclusion ultime de l'érotisme duchampien peut s'interpréter comme un hymne à la femme- éternellement désirée (ou source de frustration)_ mais également comme une démonstration que l'œuvre d'art n'existe que par la participation du spectateur voyeur.
5/ Résumé du cour produit par les élèves.
Gilbert and George - The singing sculpture
Performance, recouvert de peinture bronze (statue) look british
Sur une table, font semblant de chanter et danser, mimant des robots. --> "absence du monde" décalage de la société des hommes par rapport aux autres.
Leur costume sont devenus des uniformes.
Quand la musique arrive à la fin, les personnages descendent de leur pied d'estale et remettent la musique pour danser, jusqu'à qu'ils n'en peuvent plus (la durée de la sculpture dépend des spectateurs, de leur état, de ce qu'ils ont envie de faire passer).
Décalage entre bourgeoisie et pauvreté. Première fois ou des hommes deviennent des sculptures vivantes oeuvres d'art.
Ils ne dissocient pas art et vie privée --> tout ce qu'ils font est art.
Leur corps et la représentation sont liés.
Travail de la représentation du corps. Ils deviennent des oeuvres d'art
L'oeuvre a un message social (poésie du rien, matérialisme)
Cf Orlan (son corps devient oeuvre avec la chirurgie esthétique).
--> période ou le corps se délibère et parle de lui même
Walter De Maria - The Lightning Field
Situé dans le nord du nouveau Mexique
400 poteaux d'acier, distant de 67m. Ils ont tous la même hauteur en haut.
L'ensemble des sommets des poteaux forment un plan.
Les visiteurs peuvent venir une nuit dans une cabane (max 6), espérant qu'il y ait des éclairs pour assister au spectacle.
Dimension poétique de l'oeuvre. Considéré comme sculpture (oeuvre LandArt)
Rapport au corps --> Imprégnation du corps du spectateur (il doit arriver par un long chemin, réserver sa nuit, le corps est en attente et se rapproche de ce lieu à forte tendance électrisante. Modification de la respiration durant le spectacle, corps mis en mouvement. Attente physique et rétinienne )
Oeuvre liant le corps du spectateur à l'espace, qui joue avec le ciel (les éléments et l'artiste sont en accord).
La question du corps du spectateur est poussé dans l'expérience ultime.
MAIS mise à distance du spectateur
Jesus Rafael Soto - Penetrable
L'oeuvre s'appréhende avec le corps.
Oeuvre à parcourir (avec les yeux fermés ou non)
Oeuvre considérée comme ludique (Cf Gilbert and George)
Créer une complicité avec l'oeuvre.
C'est la première fois qu'une oeuvre d'art n'est pas à observer de l'extérieur, mais à appréhender et à pénétrer à l'intérieur. L'espace réel est son espace interne.
Questionnent au corps de manière différente
"Sentiment de se baigner dans l'oeuvre"
L'oeuvre n'est pas à comprendre mais à vivre
Spectateur DANS l'oeuvre
Marcel Duchamp - Etant donné
Mise en scène crée après la mort de Duchamp.
Vieille porte récupérée, trou à l'intérieur --> Mise en scène (installation) corps nu mannequin, avec paysage alpin peint et lampe à gaz --> Mélange de 2D et de 3D
Il y a une mise à distance du spectateur, puisqu'il y a une porte. Public dans la position du voyeur puisque obligé de regarder par le trou de la porte pour voir l'oeuvre.
Oeuvre érotique qui met mal à l'aise, idée du cadavre. Frustration
Représentation du corps à la fois réaliste et irréaliste (par les détails)
Installation mettant en place l'optique, le regard.